Athéna Déesse de la Guerre Staff WT
Messages : 136 Date d'inscription : 29/11/2015
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| Sujet: L'appel de la déesse Athéna Mer 9 Jan - 9:15 | |
| Froid, si froid est ce matin se levant sur le monde. Un monde en plein chaos, en pleine mutation…
Entre les colonnes de mon temple, je me tenais. Gorge encore serrée, je ne pouvais que contempler l’humanité en plein mouvement, les guerres qu’elle menait au nom de ceux qui nous avaient remplacés au plus profond de leur cœur. Pour bien nombre d’entre eux, nous n’existions même plus tant l’acharnement à nous effacer de la mémoire commune s’était révélé acharné, cruel, sans la moindre pitié.
Et pourtant…
Pourtant j’existais tout comme ceux destinés à devenir les bras armés de la Guerre mais aussi de la Sagesse.
Tout était si loin…
Au bas de mon palais, de mon temple, j’observais les douze temples encore vides, les armures des plus vaillants sommeillant en l’absence de porteurs dignes d’elles. D’or était leurs chairs, d’éternité leur présence au front…
Glissant le long des marches plus que je ne descendais, je traversais telle une ombre gagnant en force à chaque temple traversé. De l’ombre apaisante à la lumière, je voguais, caressant au passage chacune des protections profondément endormies. Face à l’oubli, la trahison de l’humanité envers nous, les Olympiens, la sentence de mon père avait été sans précédent. Les humains nous oublient, nous les oublierons, les laisserons s’enfoncer à jamais en leur propre folie, leur propre autodestruction.
Un jugement sans appel que j’avais respecté des siècles durant pourtant je ne pouvais me résoudre à laisser les derniers êtres encore éveillés à mon appel, livrés à eux-mêmes. Les laisser seuls face aux périls qui n’avaient rien d’humains reprendre le dessus. Des Enfers pour certains, de lieux encore inconnus de tous pour d’autres avaient émergés de nouveaux dangers. Des périls annonçant le chaos à venir…
Tous ces êtres, toutes ces visions qui me poursuivaient alors que je franchissais enfin le seuil de l’Oikos du Bélier. Un instant ma paume glissa le long de l’armure encore sous sa forme totémique. Cette armure dont le porteur était aussi dédié à la réparation des armures au plus haut niveau. L’élite de ma garnison s’était effacée avec le temps, repliée à jamais dans la gloire éternelle des champs élyséens. Tout était à refaire, une nouvelle génération devait reprendre pied en ce monde déchiré entre les folies et les ambitions de tous et de toutes. Pour sa survie la plus élémentaire car face à l’avènement de nouvelles cartes, l’humanité pourrait à jamais sombrer.
Père, je ne peux abandonner les humains à un chaos qui échappe aux règles que vous avez posées. En intervenant, je ne vous contre pas mais me lève contre des forces qui dépassent leurs imaginations devenues si étriquées…
Serrant ma lance sans pour autant me crisper, j’avançais encore vers les terres dévolues aux arènes et aux habitations des saints de bronze et d’argent. Si silencieux, ils n’attendaient plus que mon aval pour renaître totalement.
Levant alors les yeux vers le ciel, je souris alors, faisant briller de toute la puissance de mon cosmos la statue de Nike reposant dans ma main. Une statue que je n’aurais de cesse de garder par-devers moi. En un éclair, l’ensemble de mon domaine sacré se para des teintes et de la chaleur de mon énergie. Ainsi tout baigna dans la magie d’un temps révolu, telle une oasis, un havre d’éternité posé sur la Grèce.
Un instant qui sembla une éternité avant que la lumière ne retombe et que cette fois, ce fut ma voix qui se répandit avec les vibrations…
" Futurs saints et saintes, combattants de l’espoir…
Ecoutez la voix, écoutez mon appel…
Aux plus profonds des Ténèbres, d’innombrables maux se réveillent…
Ecoutez ma voix, écoutez celle qui trouve écho en vos cœurs vos âmes et venez…. " | |
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